La cérémonie se tiendra dans un contexte inédit en raison de l’épidémie de Covid-19, qui a déjà fait plus de 400 000 morts aux Etats-Unis, de l’attitude du président sortant, Donald Trump, et du risque d’actions de ses partisans.
C’est le « grand jour de la démocratie », comme l’a écrit Jim Bendat, historien et auteur de Democracy’s Big Day : The Inauguration of Our President 1789-2013, un livre qui revient sur plus de deux cents ans d’investitures des présidents des Etats-Unis. Un rituel qui tient à la fois de la fête, du spectacle et de la cérémonie.
La date et l’heure sont fixées par l’article premier du 20e amendement à la Constitution, qui dispose que « les mandats du président et du vice-président prennent fin à midi le 20 janvier ». Tous les quatre ans, elle se déroule sur les marches du Capitole, sur son front ouest, face aux pelouses du National Mall, à Washington. Des centaines de milliers de spectateurs bravent le froid et s’y pressent pour assister au transfert pacifique et courtois des pouvoirs entre le président sortant et son successeur.
Mais cette année, le déroulé de la cérémonie d’investiture – la 59e de l’histoire – a volé en éclats. En raison de la pandémie de Covid-19, qui a déjà fait plus de 400 000 morts aux Etats-Unis, de l’attitude du président sortant, Donald Trump, et du risque d’actions de ses partisans, la cérémonie va se tenir dans le cadre d’un cordon sanitaire et sécuritaire.
S.N