
Le Consensus d’Actions Républicaines pour le Progrès qui regroupe des partis politiques, des organisations de la société civile, les artistes, etc. ont organisé ce mercredi 10 février au siège des Transformateurs une conférence de presse pour annoncer l’acte 2 de la marche & actions du peuple pour la justice, l’inclusion & l’alternance.
Lors de l’acte 1 de cette marche bien qu’interdite qui a été organisée le 6 février dernier, selon Me Max Loalngar, président de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH), plus d’une centaine de personnes ont été interpellées et gardées dans différents commissariat de la ville de N’Djamena, de Moundou, Doba… Pour lui, il est inconcevable que des individus qui marchaient, manifestaient pacifiquement sans armes ne doivent pas faire l’objet de brutalité de la part des forces de l’ordre. “Nous demandons la libération sans conditions de nos camarades arrêtés dans toutes les villes de N’Djamena”, appelle Me Max Loalngar. Il tient à informer l’opinion nationale et internationale que le 13 février prochain, les membres du Consensus d’Actions Républicaines pour le Progrès organiseront une autre marche. “Chaque samedi, nous allons organiser des marches pacifiques dénommées «Tamana Kalass» jusqu’à la satisfaction totale”, alerte-t-il. Selon lui, c’est une bataille juste et légitime, un devoir d’un citoyen. “Le devoir d’un citoyen c’est l’obéissance quand tout va bien et la désobéissance quand tout va mal”, ajoute Don Ebert, conseiller politique du parti Les Transformateurs. Pour les organisateurs de cette marche en vue, c’est la guerre contre l’injustice qui est lancée et ce, jusqu’à satisfaction totale. Ils ont profité de l’occasion pour tancer les juges qui ont condamné certains membres des Transformateurs à Moundou et à Doba. Ils appellent les juges à dire le droit.
Sabre Na-ideyam