Une association se propose d’aider le gouvernement dans la recherche des solutions novatrices au problème du TchadUne association se propose d’aider le gouvernement dans la recherche des solutions novatrices au problème du Tchad

User icon Par Ibrahim Adam

Les membres de l’Amicale des Anciens Auditeurs du Symposium sur la Sécurité Transsaharienne et la Bonne Gouvernance (SST/Tchad), ont animé un point de presse, ce mardi 11 mai 2021, au Palais du 15 Janvier, pour présenter leur organisation et aussi annoncer leur contribution pour la recherche des solutions novatrices à la crise que traverse actuellement le pays.

D’entrer de jeu, la vice-présidente de l’amicale, Mme Fatimé Assarah Abdel-Aziz a remarqué qu’en 60 ans d’indépendance, le Tchad n’a eu que 8 à 11 ans de répit pour se consacrer à son développement. « Le reste de temps, le pays l’a passé à contenir la sècheresse, les inondations, les attaques aviaires et acridiennes, les coups d’État, les rebellions, les conflits communautaires, le conflit avec la Libye, le conflit religieux, etc. », constate-t-elle avec regret. Elle poursuit qu’avec le décès du Maréchal du Tchad, le pays est dans le désarroi et les incertitudes alors que tout autour, il y a des conflits. « Devant une telle situation pleine de menaces, nous voulons offrir nos bons offices pour faciliter le dialogue et la médiation entre les fils et filles du pays sans distinction. Car la violence ne mène nulle part et ne serviras qu’à enfoncer le pays dans l’abîme et les populations dans le désarroi », estime Mme Fatimé Assarah Abdel-Aziz, vice-présidente. Selon elle, le Tchad a tout essayé : les guerres et les ralliements qui ne sont pas des solutions durables. « L’attentisme ne paie pas, d’ailleurs pas plus que les confrontations », avance-t-elle.

Dans cette perspective, malgré les activités que l’amicale a l’habitude de mener sans tambour battant, explique Mme Fatimé Assarah Abdel-Aziz, que les membres ont choisi de se faire connaître au public tout en projetant rencontrer les forces vives de la nation, les partenaires et pays amis du Tchad, soucieux de sa stabilité, en vue de recueillir les avis des uns et des autres pour déboucher sur un dialogue non seulement inclusif mais global et profond. « Les solutions aux problèmes tchadiens ne peuvent se trouver qu’entre les Tchadiens. Elles ne peuvent venir de l’extérieur, d’où la nécessité pour chacun de consentir un sacrifice salutaire », rappelle la vice-présidente. Elle ajoute que l’association a les compétences nécessaires pour aider à relever le défi actuel.

Pour mémoire, l’Amicale des Anciens Auditeurs du Symposium sur la Sécurité Transsaharienne et la Bonne Gouvernance (SST/Tchad), créée le 18 avril 2013 est laïque, indépendante, apolitique et à but non lucratif a pour objectif d’améliorer la capacité des forces de défense et de sécurité ainsi que celles des organisations de la société civile à réagir efficacement afin d’aider le gouvernement à dissuader, prévenir et atténuer les menaces sécuritaires du 21ème siècle. Elle regroupe en son sein des officiers supérieurs de l’armée, de la gendarmerie, de la police, des administrateurs, des représentants des associations de la société civile, des députés.