Par Ahmat Moussa Adoum 
Depuis un certain temps, l’Organisation des Nations Unies(ONU) et l’Union Africaine se sont retrouvées devant un fait accompli qui semble être difficile à gérer par ces institutions dont leurs missions principales consistaient à maintenir la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde.
Dans le continent africain tout comme partout ailleurs, les faiblesses de ces institutions censées veiller sur la sécurité et la paix dans le monde sont clairement visibles et leur impuissance dans la gestion des conflits politiques n’est plus à démontrer.
Les États qui ont une certaine puissance décident du sort des autres, font marcher le monde comme bon leur semble et ce sont les pauvres citoyens qui en payent les prix de leurs désordres. Le désordre en Libye par exemple c’est l’OTAN qui en est la cause.
Faut-il le rappeler, dans l’invasion Russe en Ukraine, elle a aussi sa part de responsabilité et les dommages collatéraux aujourd’hui nous rappellent comme un effet boomerang, la situation créée en Libye même si les deux problèmes ne sont pas identiques. Cette guerre Russie-Ukraine n’a pas seulement d’effets négatifs sur les pays concernés mais également beaucoup de pays du monde subissent les impacts directement ou indirectement.
Les armes sont testées ça et là par les puissances du monde qui ne s’inquiètent de rien, pendant que les pauvres citoyens se réveillent chaque jour, la peur au ventre, ne sachant plus quoi faire si ce n’est s’en remettre à l’Éternel.
Pendant que beaucoup de personnes se posent de questions sur l’utilité de l’ONU, l’Union Africaine quant à elle, n’arrive plus à jouer son rôle d’arbitre forcément impartial dans la gestion des Coups d’États militaires qui tombent ces derniers temps comme des gouttes des pluies en Afrique, sans perdre de vue son incapacité de pouvoir gérer les problèmes liés aux organisations de terroristes qui écument l’Afrique et le bordel qui sévit en Libye.
De ce qui précède, l’ONU et l’Union Africaine doivent soit revoir leurs manières de faire les choses pour un meilleur changement, soit plier leurs bagages et laisser chaque État se débrouiller comme il peut.
Le Sahel/Nadjiadjim constant