
Il se passe chaque jour dans la ville de N’Djamena et dans la plupart des villes du Tchad, pour ne pas dire toutes les provinces, des ateliers de formation et autres séminaires avec des thèmes accrocheurs les uns que les autres.
Ces thèmes et les lieux diffèrent les uns des autres, mais seulement que les réseaux des participants ne changent pas tellement qu’ils sont forts.
Lors de chaque atelier, qu’il s’agisse de la question de la jeunesse, de celle du genre, de la santé de reproduction ou tout autre sujet de société, l’on voit les mêmes têtes comme si elles ont été choisies ou votées pour être les représentants de toutes les couches dans la société lors toutes les activités uniquement rénumérées(per diem).
Il est bien normal d’être actif et de vouloir être les représentants des couches de la société, mais seulement que cette représentation puisse être guidée par la sincérité dans l’objectif recherché.
Faut-il le rappeler, dans chaque atelier, la majorité des membres de la société tient les cornes et ce sont les organisateurs et les réseaux des participants qui traient la vache.
Les participants quant à eux ne prennent part que pour les per diem et font le copier-coller du thème pour leur communication dans les réseaux sans être en mesure de faire la moindre restitution.
Pendant ce temps, les organisateurs profitent de la faiblesse de ceux-là face aux billets de banque pour glisser les recommandations formulées d’avance afin de justifier la somme encaissée pour l’organisation des activités, dont la grande partie se termine dans la poche de certains individus.
Dans tous les ateliers, faut-il le reconnaitre, des belles et pertinentes recommandations sortent, mais celles-ci n’ont pour effet immédiat que les tiroirs et les problèmes de la société persistent.
C’est à se demander finalement à quoi servent-ils ces séminaires et ateliers de formation? A un gaspillage d’argent Certainement.
Ahmat Ibni Moussa