
La Coordination des Actions Citoyennes « Wakit-Tamma », a, dans une conférence de presse, ce mardi 8 juin 2021, fait des propositions pour une conférence inclusive et souveraine afin de définir de façon consensuelle les organes de transition au service du peuple tchadien.
D’abord, la Coordination des Actions Citoyennes « Wakit-Tamma », a tenu à expliquer au Conseil Militaire de Transition, le pourquoi de leur descente dans la rue pour qui, en premier ordre, pour exiger la justice, et demander leur inclusion dans un dialogue sincère dans l’égalité et le respect, pour réfuter les attitudes néocolonialistes notamment celle de la France qui tendent à considérer le Tchad comme uniquement comme territoire et un réserve de soldats et non pas un peuple aux aspirations démocratiques et légitimes. « Nous sommes dans les rues pour signifier notre fatigue de la confiscation armée et la conquête armée du pouvoir non démocratique. C’est donc au nom de la justice, de l’inclusion et de l’alternance démocratique et de la liberté totale de notre peuple que nous sommes dans les rues malgré nous », tente de justifier le porte-parole de la Coordination des Actions Citoyennes « Wakit-Tamma », Me Max Loalngar. Pour lui, au nom du peuple tchadien, la Coordination des Actions Citoyennes « Wakit-Tamma », plaide pour un dialogue qui soit ouvert à toutes les composantes tchadiennes et veut prendre part à toutes les instances de cette transition devenue inéluctable et dont nous n’avions jamais imaginé qu’elle s’ouvrirait par la destruction de la Constitution et la suspension des institutions et encore moins par une transmission dynastique du pouvoir.