Tchad : promotion des droits de l’homme interinstitutionnelTchad : promotion des droits de l’homme interinstitutionnel

User icon Par Ahmat Moussa Adoum

L’atelier de réflexion organisé par le ministère de la sécurité publique et le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme est ouvert ce mercredi 7 Février dans un hôtel de la place. C’est le Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité Publique et de l’immigration qui a lancé les travaux.

Placé sous le thème : «Stratégie de Coopération et rôle respectif des FSI, des acteurs judiciaires, de la CNDH, des Maires, de la Maison Nationale de la femme et des OSC en matière de protection des droits de l’homme au Tchad», permet aux différents acteurs de réfléchir sur les possibilités de coopération inter-institutionnelle et le rôle de chacun dans la protection des droits humains.

Organisé par le Haut-commissariat des Nations-Unies en partenariat avec les ministères de la Sécurité Publique, de la justice, de l’Administration du Territoire, celui du Genre et la Commission Nationale des Droits de l’Homme, cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs afin de mieux remplir leur rôle. Comme l’a souligné le représentant de la Haute-Commission des Nations-Unies aux droits de l’Homme (HCDH), Félix Ahouansou, dans son intervention “emmener les parties prenantes à échanger sur les questions des droits de l’Homme et de cohésion sociale au Tchad”.

Il a rassuré que son institution a mis en place depuis septembre 2021, un projet d’appui aux forces de l’ordre pour offrir la possibilité d’aborder les dispositifs juridiques, la cohésion sociale, l’accès à la justice, les violences basées sur le genre (VBG) et les protections des victimes.

De son côté, le président de la CNDH, Mahamat Nour Ibedou, invite les participants à ne pas perdre de vue les obstacles liés à la coopération et au dialogue entre les institutions impliquées.

Ouvrant l’atelier, le Secrétaire Général du Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Benguela Guidjinga, exhorte les parties prenantes à échanger de manière franche et sincère pour une meilleure promotion des droits de l’homme au Tchad.

Plusieurs représentants des différentes institutions publiques et de la société civile ont pris part à cet atelier de réflexion qui durera deux jours.