Chaque année, les routes tchadiennes tuent en moyenne 2650 personnes, les jeunes étant les plus impactés. Le pays perd 132 millions de dollars par an en raison de ces accidents. A côté des causes humaines, le vieillissement du parc automobile et la désuétude de réseau routier sont des facteurs contributifs.
Au Tchad, on enregistre en moyenne 2 650 personnes tuées par an sur la route, a révélé le ministre tchadien des Transports, Ahmat Abakar Adjid, lors d’une journée d’échange sur la sécurité routière, tenue en novembre dernier.
« Malheureusement, 75% des victimes dénombrées sont des jeunes de moins de 40 ans, ce qui montre que la jeunesse, l’avenir de notre pays, est frappée de plein fouet par le phénomène qui n’épargne d’ailleurs personne », a souligné le ministre, ajoutant que l’insécurité routière fait perdre au Tchad quelques 72 milliards FCFA (132 millions de dollars) par an.
Le boom pétrolier, l’urbanisation galopante et l’accroissement spectaculaire des moyens de transport individuels ont eu pour effet, ces dernières années, l’augmentation des accidents de la route au Tchad. A ces éléments s’ajoutent la vétusté du réseau routier et du parc automobile, la prolifération des engins à deux roues ne respectant aucune règle élémentaire de sécurité. Des conditions ayant comme corollaire la survenance de graves accidents de la route impliquant en majorité les jeunes actifs.
Pour limiter le nombre des accidents de circulation et des morts, le gouvernement tchadien a créé en 2017 l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER). Cet Office est doté d’une autonomie de gestion et a pour mission principale la mise en œuvre et le suivi des actions de prévention de la sécurité routière.