Par Ahmat Moussa Adoum 
À quelques heures de la fête du Tabaski, les marchés de la ville de N’Djaména sont bondés du monde.
Clients, vendeurs et simples visiteurs se disputent les allées des différents marchés. Il faut reconnaître que beaucoup de personnes viennent prospecter le marché. L’ambiance et l’animation attestent de l’approche de l’Aid El Adha.
Des N’djamenois viennent faire leurs achats. Hommes, femmes et enfants prennent d’assaut les boutiques des habits, chaussures et les étals de vente des cakes.
L’objectif est le même, payer des chaussures et habits neufs pour fêter dans le bonheur. Des commerçants proposent de multiples articles, notamment des habits (chemises, tee-shirts, robes, sous-vêtements et bien autres), chaussures, vaisselles, produits cosmétiques, lunettes, des montres pour enfant et autres bijoux pour dame.
Pourtant, les Commerçants et clients s’engagent dans des marchandages souvent interminables. Les vendeurs rejettent la faute sur les clients qui veulent avoir les articles moins cher. Cependant, quant aux clients, ceux-ci doublent les prix de leurs recettes en cette période de fête et le constat est clair dans les parkings et les transporteurs.
Les voies principales sont encombrées par des marchandises, les clients ne peuvent sʼen passer de la bousculade.
Selon Koubra Mahamat, les parents ne doivent pas attendre jusquʼà la veille de la fête pour venir acheter car les prix sont trop élevés.
En ce qui concerne les commerçants, Oumar Ibrahim affirme que “beaucoup viennent juste au marché pour prospecter, dʼautres pour voler nos articles mais très peu achètent.”
À noter que malgré les conditions souvent difficiles entre vendeurs et clients cela n’empêchent pas les commerçants de vendre, et les clients dʼacheter les articles dont ils ont besoin.
Abdellatif Mahamat Ibet