Les pluies du mercredi dernier ont plongé certains quartiers de la ville de N’Djaména dans l’eau. Sur l’axe hydrocarbures, passant par la mairie du 7ème arrondissement, jusqu’à l’école associée d’Amtoukuï , les dégâts sont considérables.
Certains quartiers sont déjà à plein pied dans l’eau. Un tour dans le 7ème arrondissement permet de s’imprégner de la réalité. Sur l’axe hydrocarbures jusqu’à l’école associée d’Amtoukouï, les habitants et les passants éprouvent d’énormes difficultés à se rendre dans leurs différents lieux de travail. Les rues et ruelles sont inondées.
Pourtant le mois dernier, le maire de la commune du 7ème arrondissement a aménagé certains coins de son arrondissement. Malheureusement cette pluie qui n’est pas encore forte a donné l’alerte des inondations.
Pour un habitant du quartier N’Djari, « Ce n’est pas un travail digne de nom que le maire et ses éléments ont fait. Verser de la terre argileuse dans toutes les voies sans le sable et sans drainer le canal à côté, c’est empiré la souffrance des usagers ». Il demande que chaque habitant de cet arrondissement cotise un peu d’argent pour payer des camions de sable pour bien aménager les rues.
La cours de l’école Associée d’Amtoukouï s’est transformée en un bassin de rétention, enseignants et élèves sont obligés d’être dans l’eau.
Certains élèves trouvent que c’est une plage au sein de leur établissement. Chacun joue et nage comme dans un marigot.« Que le maire du 7ème arrondissement trouve la solution à ses habitants pour qu’ils sortent et circulent sans difficulté même s’il pleut », plaide un citoyen.
Les habitants du 7ème commencent déjà à dormir d’un seul œil et craignent le pire. A cet effet, ils lancent un cri d’alarme et demandent aux autorités de trouver une solution le plus vite possible.
Sainta Love, Stagiaire