Tchad : Incivisme, l’odeur des excréments humains pollue la ville de N’DjamenaTchad : Incivisme, l’odeur des excréments humains pollue la ville de N’Djamena

User icon Par Ahmat Moussa Adoum

La place de la Nation, les grandes artères de la ville, les chantiers aux arrêtés, les marchés et bien d’autres endroits servent des lieux de défécation pour certains citoyens.

La défécation à l’air libre, un acte d’incivisme de la population, un phénomène qui gagne de plus en plus du terrain dans plusieurs quartiers de la ville de N’Djaména.

Les médias en parlent chaque jour, certaines organisations de la société civile, multiplient des campagnes de sensibilisation à cet effet mais rien n’y fait.

Des tchadiens campent dans leurs vieilles habitudes, celles de rester en plein air dans un coin de la rue pour faire ses besoins sous le regard médusé des passants.

La population ndjaménoise brille par son acte d’incivisme. Les coins périphériques et même les grandes artères de la Capitale dégagent des odeurs des excréments humains.

Dans le deuxième Arrondissement, plus précisément à la Place de la Nation au quartier Bololo, on constate un nombre considérable des personnes (commerçants ambulants, militaires, élèves, conducteurs de moto etc. qui se relaient au fil des minutes pour faire leurs besoins.

Les beaux jardins de la Pace de la Nation, le monument érigé à la gloire des martyrs sont jonchés des excréments humains perdent de temps à autre leur lustre. Cet acte d’incivisme de la population est aussi malheureusement constaté derrière les bâtiments publics et autres chantiers dans le centre ville de la capitale.

Ces derniers sont devenus une sorte des latrines publiques. Même l’échangeur de Chagoua et celui de Dembé ne sont pas épargnés de ce comportement incivique de la population.

Il est impossible de passer sous ces viaducs sans cracher ou boucher les narines à cause des mauvaises odeurs qui s’y dégagent. Les marchés de la ville ne sont pas en marge de cet incivisme caractérisé qui gagne de plus en plus les quartiers de la « vitrine de l’Afrique ».

Ce comportement irresponsable de certains citoyens tchadiens doit attirer l’attention de la Mairie de N’Djamena, qui a une obligation de construire des latrines dans les endroits stratégiques fréquentés par plusieurs personnes.

Pansi Crépin Karbo (stagiaire)