
Le Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif a organisé ce 2 juin 2022, à l’université Roi Fayçal, une conférence-débat autour du thème : « Le bilinguisme au Tchad: Contraintes et défis ».
L’activité s’est déroulée dans l’amphithéâtre de l’université en présence de plusieurs autorités.
Le premier intervenant a souligné que depuis 1996, l’Arabe et le Français sont utilisés comme des langues officielles. Selon lui, le bilinguisme dans le écoles publiques est vraiment faible que dans les écoles privées. Ce qui rend le bilinguisme faible dans les écoles publiques c’est le manque d’enseignants arabophone.
Dr Ali Gamar a quant à lui, souligné que la langue française souffre vraiment dans les écoles arabophones. Le manque des documents, l’incompétence des enseignants, l’insertion du bilinguisme dans les écoles dès le primaires.
Aussi, il a ajouté que le faible taux des écoles arabophone qui est de 20% alors que l’école francaphone est de 80% est le problème majeur qui ne favorise pas le bilinguisme.
Prenant la parole à son tour, Dr Ramatou, a expliqué que le bilinguisme est mal géré et cette mauvaise gestion crée un déséquilibre et des frustrations. Ce qui menacerait la cohésion sociale.
Pour finir, Dr Ramatou informe que l’arabe tchadien entre en concurrence non seulement avec l’arabe littéraire mais aussi avec le français.
Ibni Mahamat Ibet