Beaucoup sont ces tchadiens qui ne connaissent pas leurs droits, leur limites et pensent que tout est permis. Cette situation s’explique par le tapage nocturne que font les bars dancing dans la ville de N’Djamena.
Des individus se lèvent un bon matin, improvisent des bars dancing dans leurs cours sans aucun respect de procédure. Un comportement qui empêche la tranquillité des voisins.
Des paisibles citoyens privés de tout repos ou de toute tranquillité. Leur quotidien est fait de la psychose, la hantise et de la désolation à cause des sons qui leurs sont imposés 24/24.
Les droits de ces citoyens sont foulés aux pieds et c’est avec le silence complice des autorités qui normalement devaient veiller à ce trouble de voisinage organisé par ces propriétaires des bars. Ce manque de respect des droits des voisins frustre plus d’un citoyen.
« Nous avons plusieurs fois dénoncé ceci chez nos chefs de quartiers. C’est souvent vers les 2h et 3h que les Dj augmentent, je dirai expressément le volume de la musique et quand on vient se plaindre, personne ne nous écoute. Ils se jouent au grand riche » Dénonce Ndjera, un habitant de l’axe CA7 dans le 7eme arrondissement de la ville de N’Djamena.
Pour rappel, il y a quelques temps, des établissements à caractère sanitaire ont porté plainte contre certains bars pour nuisance sonore. les plaignants ont trouvé gain de cause mais, ces personnes continuent toujours à troubler la tranquillité des citoyens en défiant la décision de justice.
« Nous avons l’habitude de signaler ce manque de respect caractérisé de la part des détenteurs des bars auprès des autorités surtout la mairie, mais comme ces autorités sont en majeure partie des complices de ceux là, nous n’avons rien d’autres que grogner jusqu’à satisfaction totale » Lance un chef de carré, dans l’anonymat.
Les détenteurs des bars qui savent que les bruits faits la nuit dérange la tranquillité des voisins et violent leurs droits, sont appelés à prendre. Les autorités communales ne sont surtout pas épargnées de tous ces désordres organisés, car c’est aussi l’une de leurs missions régaliennes. Les maires doivent de ce fait, réglementés les bruits dans les bars pour qu’ils ne soient pas qualifiés de nuisance sonore et veiller aux stricts respects des mesures prises.
Mallanna Abraham Kaitama