
Ils sont nombreux ces jeunes tchadiens qui travaillent dans les stations de lavage pour afin de subvenir à leurs besoins.
De Walia à Farcha, en passant par Habena, Chagoua et bien d’autres coins, l’on constate une prolifération des stations de lavage dans la ville de N’Djamena, la capitale tchadienne.
La plupart de ces stations sont ouvertes par des fonctionnaires, des commerçants et bien d’autres hommes d’affaires qui investissent afin de créer de l’emploi aux jeunes, mais aussi générer des revenus.
Des motos, des voitures, des couvertures communément appelées « badjo » dans le jargon tchadien et les moquettes sont les choses qui sont les plus souvent lavées dans ces stations. Les prix varient en fonction de la demande et ceux qui y travaillent dans ces laveries, sont rémunérés par rapport à leurs prestations journalières.
Pour un jeune rencontré dans une station de lavage à Atrone, il arrive à gagner sa vie grâce à ce métier et se dit fier, car il parvient à assurer ses besoins les plus essentiels. « J’étais sans solution et je ne parvenais pas à manger à ma faim et à m’habiller dignement, mais aujourd’hui, j’arrive à le faire sans difficulté aucune avec ce que cette station m’apporte » souligne-t-il.
Selon ses explications, il arrive à avoir entre 3000 a 5000FCFA par jour même s’il parfois des moments où ils font face à une carence clientèle.
Pendant que certains jeunes ont choisi la facilité, eux ils ont choisi de gagner leur pain à la sueur de leur front.
Pansi Crépi Karbo (stagiaire)