Société : Le thé vert, un ami quotidien des tchadiensSociété : Le thé vert, un ami quotidien des tchadiens

User icon Par Ahmat Moussa Adoum

Ils sont nombreux ces jeunes tchadiens qui quittent leurs villages respectifs pour se rendre à N’Djamena la capitale pour exercer les activités génératrices des revenus afin de prendre en charge leurs familles.

C’est le cas du jeune Abderaman Molloumi originaire d’un village situé à une vingtaine des kilomètres de Moussoro, qui excelle depuis deux ans dans la vente ambulante du thé vert.

Guidé par sa passion et l’amour pour son travail , le jeune sillonne toute la ville de N’Djamena bravant froid et canicule.
«Je suis orphelin de père, ma mère est un peu âgée et elle n’a plus de force. Par manque d’un bon travail au village, je suis contraint de tout abandonner pour venir ici en ville travailler et envoyer un peu d’argent à ma femme qui s’occupe de ma mère. Dieu merci, j’arrive à envoyer un peu d’argent et économiser un peu aussi».

Le jeune se dirigea à pas pressés vers les locaux d’une entreprise privée où il livre du thé chaque matin. Surplace, il sert à tour de rôle ses clients. «Ça fait six mois qu’il nous livre du bon thé et il est toujours de bonne humeur », témoigne un des clients, qui sirote en savourant le breuvage.

Il est vrai bien que ces jeunes entreprennent pour vivre à la sueur de leur front, c’est une chose à encourager, mais il ne faut pas aussi perdre de vue les conditions peu hygiéniques dans lesquelles sont lavées les verres qui passent d’une bouche à une autre avec des potentiels risques de contamination.

Ahmat Adoum Moussa