Pendant les périodes des vacances, plusieurs jeunes (filles et garçons) s’adonnent à la vente d’essence dans les différents carrefours de la capitale tchadienne.
Nos reporters ont fait un tour dans la ville de N’Djamena.
Par ce temps qui court que ne faut-il pas faire pour gagner son pain quotidien ? La vie est un combat et les exigences liées à certaines expériences de la vie montrent que tout peut faire l’objet d’un métier.
C’est l’une des raisons ayant conduit plusieurs jeunes à la vente d’essence. « La vente d’essence me permet d’acheter tout ce dont j’ai besoin», explique Ali un revendeur.
N’ayant personne pour prendre en charge sa scolarité, Roger prépare sa rentrée prochaine dès la période des vacances.« chaque année, c’est moi qui prépare ma rentrée scolaire. Grace aux revenus de ce petit commerce, je profite pour acheter mes fournitures scolaires et économiser de l’argent pour mon inscription», a-t-il souligné avec soupir.
Malgré les difficultés liées à la vente d’essence et les risques liés aux accidents de circulation , ces jeunes plein d’énergie et de courage ne comptent pas lâcher prise en attendant trouver d’autres options meilleures.
Nerolel Mbainaissem (Stagiaire)