Présidentielle 2021 : zoom sur le candidat «Baltha»Présidentielle 2021 : zoom sur le candidat «Baltha»

User icon Par Ibrahim Adam

Candidat à la présidentielle d’avril 2021 sous la bannière du parti Action Socialiste Tchadienne pour le Renouveau (ASTRE), Alladoum Djarma Balthazar est un touche-à-tout. De la technique à la politique, il a été également enseignant.

Méconnu dans la sphère politique, il y a quelques années Balthazar est devenu le n°1 sur les réseaux sociaux. L’homme est sous le feu des projecteurs depuis son investiture à la présidentielle du 11Avril par son parti. Il a enflammé la toile. «Baltha», « Baltachou » comme l’appellent certains internautes est devenu le candidat chouchou. Ses faits et gestes sont scrutés de près et passer à la loupe.
A la question de savoir pourquoi, il veut brigué la magistrature suprême, Baltha répond : «nous voulons tourner définitivement la page de l’histoire multi séculaire de notre pays pour amorcer comme un seul peuple une nouvelle trajectoire qui doit nous conduire vers un avenir meilleur et rassurant pour le Tchad et partant, de l’Afrique toute entière». Il appelle les Tchadiennes et Tchadiens à «refuser de rester dans le statu quo d’un système incapable qui bloque, bride la créativité et le talent qui sommeillent en chacun».
Projet de société
Balthazar place les ménages au centre des priorités de son action pour restaurer les valeurs de la citoyenneté, de patriotisme, de paix, de respect de l’environnement du bien public et des droits humains. Il se dit persuadé que le projet de société qu’il présente est la clé de voûte que le parti ASTRE a identifié et analysé. Il s’engage à combattre la corruption et le détournement des deniers publics et le gaspillage des ressources de l’Etat. Il garantit la séparation des pouvoirs et promet réduire les pouvoirs « exorbitants » du chef de l’Etat, rationnaliser le gouvernement et soustraire la justice et l’Assemblée Nationale de la tutelle du pouvoir Exécutif à travers des réformes institutionnelles.
Qui est Balthazar ?
Né le 06 /06 1975 à N’Djaména, Alladoum Djarma Balthazar est Ingénieur Électromécanicien – Homme Politique et de Médias a fait ses études à Guélendeng avant d’entrer au Collège technique Industriel de Sarh (province du Moyen Chari) d’où il est sorti nanti d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle en Électrotechnique (CAP). Après son Baccalauréat de l’Enseignement du second degré série ‘’D’’ en poche, en 1998, « Baltha » entre à la faculté de sciences exactes et appliqués de Farcha (N’Djaména) d’où il décroche en 2000 son diplôme Universitaire de l’Enseignement Scientifique (DUES). L’amour d’apprendre le pousse à continuer ses études. Il s’inscrit à l’Institut Polytechnique Industriel de N’Djaména et décroche le Diplôme d’Ingénieur de Travaux(DIT), Option Électrotechnique. Il ne s’arrête pas là, la politique le pousse à faire des études en Droit. Il s’inscrit à l’Université Internationale de Tunis (formation en ligne) et obtient avec brio sa licence. Depuis septembre 2020 Alladoum Djarma Balthazar est titulaire d’un Master 1 (Droit des sociétés) à l’Université Internationale de Tunis (formation en ligne).
En politique, Balthazar a trainé ses bosses partout. Sympathisant du parti FAR/PF (Fédération action pour la république en 2001, Cofondateur du parti politique, Alliance Socialiste pour un Renouveau Intégral (ASRI), Coordonnateur National aux relations extérieures  de 2007-2009 . Fondateur du parti politique, Action Socialiste Tchadienne pour le Renouveau (ASTRE). Candidat aux élections communales de janvier 2012 dans la commune de Lai (province de la Tandjilé) ; Initiateur de l’alliance FCAD (Front pour le Changement et l’Alternance Démocratique) en 2013 ; Membre du Cadre National de Dialogue Politique(CNDP) 2015 ; Rapporteur Général adjoint du Cadre National de Dialogue Politique(CNDP) d’Octobre 2015 au 24 Juillet 2018  et Rapporteur Général du Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) depuis le 24 Juillet 2018 à nos jours, Balthazar n’est plus à présenter.
Pour avoir été enseignant, Baltha a aussi formé des centaines d’élèves qu’on retrouve partout dans l’administration publique et privée. Certains occupent des hautes fonctions. Il ne tarde pas à les citer nommément lorsqu’il se sent touché dans son orgueil. Des Magistrats, inspecteurs des impôts, enseignants, financiers…, j’en ai formé dans ce pays, lâche-t-il fièrement.
FM. Mbaïdigotar