
À travers un communiqué de presse, le Président du Comité Spécial de négociation avec les politico-miltaires rejette les accusations des groupes militaires faisant de la délégation gouvernementale la cause du retard dans les négociations.
Le gouvernement dit constaté avec regret les sorties « inopportunes et intempestives » dans les médias et à travers les réseaux sociaux dans le seul but de « semer le doute et la confusion dans les esprits. »
Le communiqué indique que la délégation gouvernementale a toujours œuvré dans la recherche d’une paix globale et définitive à travers le Dialogue National inclusif et souverain ; n’a jamais interféré dans la conduite du processus de négociations en cours et ne s’est non plus jamais impliquée dans la gestion interne des groupes politico-militaires.
Cependant, le communiqué informe que les groupes politico-militaires ont rejeté, le 11 mai 2022, un projet de chronogramme aux délais raccourcis proposé par la délégation gouvernementale à la médiation. De ce fait, la partie gouvernementale trouve inadmissible et irresponsable d’accuser la délégation gouvernementale de manœuvres dilatoires.
Selon le gouvernement, certaines personnes parmi les groupes politico-militaires se livrent dans la désinformation et la manipulation et cherchent à lui faire porter la responsabilité du retard dans les pourparlers, ainsi que du retrait du projet d’accord présenté le 12 juin courant par la médiation.
Pour finir, la délégation gouvernementale réaffirme son entière confiance à la médiation et sa totale disponibilité à continuer d’œuvrer pour la conclusion heureuse des pourparlers, en vue de permettre la tenue du Dialogue National Inclusif et Souverain dans les meilleurs délais.