Par Ahmat Moussa Adoum 
À travers un communiqué de presse, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime sa profonde préoccupation par rapport à l’incompréhension qui prévaut actuellement entre le Gouvernement et certains mouvements politico-militaires
participant aux pourparlers de paix de DOHA.
En effet, ma CNDH rappelle que suite à la récente décision du Gouvernement de retenir la date du 20 août 2022 pour la tenue du Dialogue National Inclusif, certains représentants des groupes armés au pré-dialogue de DOHA ont décidé de suspendre leur participation, dénonçant ainsi les conditions du déroulement desdites assises.
“La Commission Nationale des Droits de l’Homme tient à exprimer sa vive inquiétude face à cette incapacite des parties à trouver des compromis et interroge sur les consequences que ces divergences pourraient avoir sur le bon déroulement des pourparlers de DOHA, du Dialogue National Inclusif, ainsi que sur I’après-transition.” Souligne le communiqué.
Toutefois, la CNDH relève que la non-participation au processus d’une partie des politico-militaires enlèverait assurément au DNI son caractère inclusif.
Pour finir, la CNDH appelle toutes les parties prenantes à un sursaut patriotique pour taire ces divergences et prioriser les intérêts supérieurs de la Nation.