Deux jours après avoir rencontré les membres de la CENI, du Bureau permanent des élections et du Cadre national pour le dialogue politique (CNDP), pour instruire ces derniers à donner un chronogramme définitif pour l’organisation des élections présidentielle, législatives et communales dans sept jours, les dissensions se font sentir au sein des différents partis politiques. Dans un communiqué de presse, l’UNDR de Saleh Kebzabo exige la démission du président de la CENI.
L’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) de l’opposant Saleh Kebzabo, dans un communiqué de presse du 25 juin 2020 exige la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante, qui, selon les termes dudit communiqué « est élu dans des conditions frauduleuses pour être manipulé par le pouvoir ». En attendant, poursuit le communiqué, l’UNDR ne sent plus solidaire des actions de la CENI, « puisqu’elle reçoit des instructions de la présidence de la République qui se comporte comme seul responsable hiérarchique ». Laring Baou, le secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies, signataire du communiqué d’ajouter que la CENI, en temps normal, doit suivre les orientations collectives et consensuelles venant des partis politiques et des autres composantes de la nation tchadienne afin d’organiser des élections acceptables par tous.
Pour conclure, l’UNDR appelle les autres partis politiques et partenaires sociaux à une action concertée pour corriger le désordre grave que le pouvoir organise pour, dit-elle, hypothéquer indéfiniment les élections à venir.