

Le Tchad ne dispose pas des infrastructures sportives de qualité. Les quelques rares stades qui existent sont mal entretenus et sont laissés à la merci de la nature. C’est le cas du stade de Klémat, dans le 2ème arrondissement municipal de la ville de N’Djaména.
Dans ce stade, le constat est déplorable. Il n’y a pratiquement rien, notamment, des toilettes publiques. Les tribunes qui existent sont inachevées, pas de vestiaires, de pelouse. C’est dans la poussière que les jeunes jouent au football. Les murs de clôture sont sérieusement endommagés à certains endroits. La dégradation des lieux s’étend au portail. L’enceinte du stade, est transformée en un lieu de dépôt anarchique d’ordures, de stockage des vieux matelas, de garage des véhicules de N’Djaména Nadif, de consommation des produits psychotrope, notamment, le tabac, le tramadol, la chicha, le cannabis, les whiskys en sachets, pour ne citer que ceux-là. Le stade est devenu un repaire pour les bandits qui viennent consommer ces produits. Cela créé parfois de l’insécurité. Les élèves de certains établissements qui viennent pratiquer le sport dans ce stade font l’objet des agressions, de vols, de viols. Comme, il n’y a pas de toilettes, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, défèquent dans ce stade. La cour du stade est envahie par des herbes. En saison pluvieuse, les jeunes qui viennent jouer au foot, n’ont pas accès à ce stade. Car, l’espace est inondé.
Allarassem Djimrangar