
Le Réseau Tchadien du Suivi et Evaluation (RTSE), organise du 31 mars au 02 avril 2021, à la maison de la Femme, un atelier de formation en évaluation des politiques publiques, placé sous le thème « méthodes et outils de suivi et évaluation ».
L’objectif de cet atelier est d’initier les différents acteurs étatiques œuvrant dans le domaine du suivi et évaluation, notamment le représentant de l’Assemblée nationale, la Cour des comptes, les membres du RTSE et quelques représentants de la société civile sur le suivi et l’évaluation des politiques publiques.
Selon le président du RTSE, Mahamat Dreni-Mi, cette thématique « évaluation des politiques publiques » est d’actualité. Car, poursuit-il, elle permet de renforcer la capacité des acteurs concernés dans l’élaboration des politiques publiques et adopter une meilleure approche de gestion dans ce contexte marqué par l’insuffisance de ressources suite à la situation de crise que le monde traverse et qui est exacerbé par l’apparition de la pandémie liée à la Covid-19. Il précise, en outre, que le Réseau Tchadien du Suivi et Evaluation,s’inscrit dans une mouvance internationale où de nombreux réseaux internationaux ont développé diverses stratégies pour favoriser le développement professionnel ainsi que l’insertion et la progression des nouveaux évaluateurs dans la profession. « Ainsi, pour mieux jouer son rôle, le RTSE n’a pas manqué de placer au centre de ces activités, le renforcement des capacités de ses membres et des acteurs dans le domaine pour les rendre efficace. C’est dans cette optique que plusieurs ateliers de formation ont été organisés au profit des évaluateurs émergents dont le dernier s’est déroulé du 11 au 13 février 2021 », déclare le président du RTSE. Pour la directrice du suivi et évaluation au ministère de l’Economie, de la Planification, du Développement et de la Coopération internationale, Zenaba Mouctar Abderamane, cette formation permet de renforcer la capacité des différents acteurs engagés dans l’amélioration des services publiques notamment, ceux des structures étatiques sectorielles, de la société civile, le parlement, la Cour de compte. Elle permet également de faire la part des choses entres « l’évaluation, le contrôle de gestion et l’audit selon les différents critères de l’évaluation des politiques notamment : l’objectif réservé, les normes de références auxquelles on peut comparer ce que l’on observe et les conséquences qui en découlent », renchérit-elle.
Il faut rappeler qu’il s’agit ici, d’initier les différents membres sur le processus de formulation de politiques publiques, d’indiquer le rôle et les responsabilités des différents acteurs dans la mise en œuvre des politiques publiques, de faire ressortir les enjeux des politiques publiques, d’indiquer le processus de mise en œuvre et la nécessité d’évaluation des politiques publiques, d’initier les méthodes et outils d’évaluation des politiques publiques et de créer un cadre de synergie entre les différents acteurs.
Mantar Larissa (stagiaire)