Lutte syndicale: le vice-président de l’UST Younous Mahadjir rencontre la base de MongoLutte syndicale: le vice-président de l’UST Younous Mahadjir rencontre la base de Mongo

User icon Par Ibrahim Adam

Le vive-président de l’Union des Syndicats du Tchad (UST), Younouss Mahadjir, est en mission à Mongo. Il a rencontré le mardi 8 juin, dans la soirée, au centre social de Mongo, l’ensemble de différentes plateformes syndicales.

L’objectif de cette mission est de s’enquérir des difficultés que vivent ses camarades syndicalistes du Guéra et de recueillir leurs doléances. Il était aussi question, au cours de cette réunion, de rendre compte de la réunion du 29 mai dernier, à la bourse du travail, du bureau exécutif de l’UST et des autres syndicats connexes et des différents points revendicatifs issus de cette rencontre.

« Les syndicalistes ont été plusieurs fois roulés dans la farine. Il est temps de savoir revendiquer nos droits. Vous devriez comprendre que la route est longue. Sachons revendiquer nos droits. Aujourd’hui, nos différents acquis sociaux sont gelés depuis belle lurette. Le gouvernement doit nous entendre. À partir de la fin de ce mois de juin, si rien n’est fait, l’UST entrera en grève comme le stipulait le compte-rendu de la réunion du 29 mai », a précisé le vice-président de l’UST.

Le Secrétaire Général de la section provinciale du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) du Guéra, Mahamat Badjoury Abbanou, pour sa part, note que le gouvernement n’a aucune volonté de maintenir la quiétude sociale avec les travailleurs. « Les revendications des travailleurs doivent être prises en compte », martèle-t-il.

La situation des retraités n’a pas été perdue de vue. Ils se sont tour à tour exprimés sur leurs situations qui ne semblent pas avoir un changement. « Imaginez, je suis retraité depuis 2016. Et depuis ce temps, même la prime de départ ne m’est pas encore versée. Avec notre âge, quelle activité exercerons-nous pour joindre les deux bouts ? C’est triste. Nous avons servi ce pays, et ce petit droit qui nous appartient ne nous doit pas être refusé. Nous sommes aussi des Tchadiens. Nous ne comprenons pas où est-ce que se situe exactement le problème. Nous voulons des éclaircissements, sinon nous allons passer à la vitesse supérieure », s’indigne un retraité.

Le vice-président de l’UST, Younous Mahadjir, a aussi expliqué les bien-fondés de leur présence dans les activités de la coordination Citoyenne « Wakit-Tamma ». Il précise que c’est seule par la marche que les voix des travailleurs et de la société civile doit être entendue.

T.B