
Le stade municipal de Paris-Congo, dans le 6ème arrondissement de la ville de N’Djamena a abrité dans l’après-midi du 5 avril 2021, une manifestation culturelle organisée par le collectif dialogue et paix au Tchad. Plusieurs articulations ont meublé cette manifestation. Autorités, dignitaires religieux, artistes musiciens et écrivains ainsi que le public en majorité composé de jeunes, ont rehaussée par leur présence cette cérémonie. En effet, tout a commencé par une finale de football opposant l’équipe de la communauté togolaise résident au Tchad à celle de la communauté malienne. Après un score vierge au temps règlementaire, les togolais sont venus à bout sur les maliens dans un ultime temps de tir au but par 7-6. Ainsi, le trophée de finaliste du tournoi de l’intégration revienne à l’équipe togolaise. Après la remise des trophées aux équipes par les religieux, vient le temps des allocutions. Dans son discours de circonstance, Nocky Djedanoum par ailleurs, Président du comité d’organisation affirme que la question de la paix a été préoccupation pour lui depuis belle lurette. « Mesdames et messieurs, chers invités, travailler pour la paix au Tchad, en Afrique et dans le monde entier a été toujours ma passion. Une passion qui s’est imposée à moi dirai-je. A partir du 12 février 1979, l’année où la guerre civile a fait basculer notre beau pays dans le chaos et pour longtemps. Pour résister à notre barbarie humaine, j’ai écrit une pièce de théâtre « Illusions » en 1982 », informe-t-il. Dans la même lancée, le vice-président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques (CSAI), Cheikh Abdadayim Aboulaye Ousman, la sœur Juliette Ngeyam représentant l’archevêque de N’Djamena et le révérend pasteur Batein Kaligué, de l’Entente des Eglises et Mission Evangélique au Tchad (EEMET) se sont relayés tour à tour sur le podium pour adresser les messages de paix, d’amour et de cohabitation pacifique au public sortis pour la circonstance.
Ngaradé Ndolébé Vidal et K.K Foka