Le bureau de Soutien ALKANADAKA lance une série débat sur les questions de sociétéLe bureau de Soutien ALKANADAKA lance une série débat sur les questions de société

User icon Par Ibrahim Adam

Les bureaux de soutien au candidat du Consensus, le président du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), le Maréchal du Tchad, Idriss Déby, ont pour mission d’assurer la mission régalienne de faire élire à 100% leur icône en jouant le rôle époumonant d’informer et de relayer l’information et de débattre sur les questions liés au développement autour de la candidature de leur choix. S’inscrivant dans la continuité de ce rôle régalien, le bureau de soutien ALKANADAKA a organisé, à travers son concept “l’Agora ALKANADAKA” une conférence débat sur le thème “le Maréchal du Tchad et la situation de la femme tchadienne”. Conférence animée par la députée Elyse Loum Ndoadoumngué, le Professeur Ahamat Mahamat Hassan, ancien ministre de la Justice et la professeure Habbo Mahamat Algoni.

Faisant l’historique du rôle de la femme tchadienne dans notre société, madame Élise Loum a rappelé l’importance de la femme dans l’architecture gouvernementale que l’on ne peut ignorer. “La question de la femme est fondamentale dans notre pays. A l’ère de la démocratie dans notre pays, parler de la femme revient à dire qu’elle a un rôle dans cette société. Malgré la dictature avant 1990, la femme jouait un rôle important, malgré tout. Et cela, malgré qu’on ne croyait pas aux femmes”, insiste-t-elle. C’est grâce au Maréchal du Tchad que le cadre d’expression démocratique a existé et tout cela, c’est grâce aux femmes car il est entouré des femmes, poursuit Élise Loum Ndoadoumngué.
Pour le professeur, Ahmat Mahamat Hassan, depuis 1994, le Président a compris et a signé beaucoup d’instruments juridiques où il sait que ce pays a besoin des femmes. Et les femmes sont prises en compte dans les nominations par rapport à leurs compétences. “L’ordonnance 12 et la loi 22 prises par le président fait de la femme le pilier de la société tchadienne. Mais cela grâce à la Première dame qui est un grand appui. C’est d’ailleurs pour cela qu’on dit que derrière un grand homme, se cache une grande dame. Et Hinda Déby Itno est cette grande dame derrère notre Maréchal du Tchad pour le droit de la femme”, complète Elyse Loum Ndoadoumngué.
Selon le professeur Ahmat Mahamat Hassan, tous les hommes d’État signent au plus vite toutes les conventions qui concernent les droits de la femme mais le mettent difficilement en pratique. “Cependant, la clé est que l’homme tchadien fait confiance à la femme. La différence entre IDI et les autres dirigeants est que celui-ci fait confiance à la femme”, informe-t-il. Il accuse par ailleurs la culture tchadienne qui ne fait trop confiance à la gente féminine. “Le problème est notre culture et notre société. Il existe des femmes plus sages, plus intelligentes et plus confiantes que les hommes. Nous avons le privilège d’avoir IDI comme président, un homme qui fait confiance aux femmes grâce à leur intelligence. Croyons aux femmes pour le développement de notre pays”, appelle l’ancien ministre de la Justice.
Parlant des questions d’assassinats qui pèsent ces derniers temps sur les femmes, il indique que c’est une question liée au développement et surtout africaine. “Le monde évolue positivement et négativement. Les gens essaient de transposer tout ce qui se passe à la télévision quelque part. Et toutes les violences contre les femmes, que ce soit dans notre pays, en Afrique ou au-delà préoccupent le Maréchal du Tchad. Et d’ailleurs, au Tchad, il existe un programme de lutte contre les violences basées sur le genre. Parce que la question de la femme est au coeur de ses préoccupations”, martelle le professeur Ahmat Mahamat Hassan.
« Nous vivons dans une société à l’envers. Ce n’est pas qu’au Tchad mais c’est devenu un problème africain”, conclu Habbo Mahamat Algoni.

S.N