L’armée tchadienne: objet de toutes les spéculationsL’armée tchadienne: objet de toutes les spéculations

User icon Par Ibrahim Adam

La semaine dernière l’International Crisis Group a lancé le débat sur la grande muette concernant sa supposée modernisation. Une idée battue en brêche par le ministre de délégué à la présidence chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre Mahamat Abali Salah. Qu’en est-il réellement?Intrépide face à l’adeversité quelque soit sa puissance logistique ou tactique de combat, l’armée nationale tchadienne (ANT)ne recule jamais devant l’ennemi. Aguerrie à mener de combat peu importe le champ de bataille l’ANT a toujours fait preuve de courage et de bravoure.Jalouse de la souveraineté de la patrie, cette armée est toujours sur sa garde pour assurer la paix et la stabilité de son territoire. Avec la montée en puissance du terrorisme dans le sahel, son aura largement dépassé les limites des frontières nationales. Des vrais faux djihadistes comme Abubakar Shékao du Nigeria ou Mouctar Bel Mouctar et leurs disciples regroupés sous des acronymes à consonnances criminelles comme Boko Haram, Alqaida au Maghreb islamique et consort connaissent bien la puissance de feu de cette armée.Ces hommes et femmes engagés dans l’armée nationale qualifiés par les uns comme « Je m’en fou la mort », tant ils ne reculent pas face à l’adversaire, ont valablement defendu l’ntrégrité de leur nation et des pays frères. Ces hommes de troupe, la plupart, sont sortis du centre d’instruction de Moussoro qui forme les armées d’autres pays de la sous région et celui de Loumia. C’est dire qu’ils sont formés, professionnels et aguerris. Les victoires remportées sur les djihadistes plaisent largement en leur faveur. Ce rapport de Crisis veut jeter le pavé dans la mare, mais c’est raté. Un rapport, comme l’a si bien dit le ministre délégué à La Défense, dénué tout fondement. Un rapport biaisé qui porte un préjudice à ce corps fait la fierté du pays et de la sous région.

Bienvenu Baoukoula