
Par un point de presse, les opposants Laoukein Kourayo Médard du parti CTPD et Saleh Kebzabo de l’UNDR menacent de se retirer du processus électoral en cours si les remboursements des dépenses de 30% engagées lors de la présidentielle de 2016 ne sont pas payées dans un délai de trois jours francs.
Conformément à la loi n°036/PR/2015 du 25 août portant code électoral et en son article 77, “les dépenses engagées par les candidats, les partis politiques, les groupements ou regroupements des partis durant la campagne électorale sont à leur charge. Toutefois, les frais de campagne sont remboursés suivant une certaine modalité”. Ainsi, pour la présidentielle, les plafonds de dépenses sont de 1 milliard si le candidat obtient un score d’au moins 10%. Pour les législatives, le plafond remboursable est 10 millions si le candidat ou la liste obtient un score de 10% et 5 millions pour les locales suivant les mêmes conditions. Cependant, selon les malheureux candidats à la présidentielle de 2016, le remboursement concerne 30% des montants dûment justifiés en recettes et en dépenses, et après quitus de la Cour des Comptes. “Bien que la CTDH et l’UNDR remplissent les conditions de la loi et malgré tous les efforts déployés depuis 5 ans pour rentrer dans leur droit, les deux partis n’ont à ce jour pas obtenu gain de cause”, expliquent-ils. “De ce. qui précède, la CTD et l’UNDR prennent à témoin l’opinion nationale et internationale que si cette disposition de la loi n’est pas respectée dans un délai de trois francs, ils seront contraints de se retirer du processus de l’élection présidentielle du 11 avril 2021”, menacent-ils.
Sabre Na-ideyam