L’ancien président de la Cour des Comptes du Tchad (Ndlr, août 2014 – juin 2018), dans un post, s’indigne par rapport au contrôle des véhicules automobiles lancé depuis quelques jours sur l’étendue du territoire national. Selon lui, il est anormal que les services de l’Etat produisent des pièces dont l’Etat lui même n’a pas confiance.
« Je ne comprends pas pourquoi, lors des contrôles des véhicules, on demande des papiers dont le dédouanement alors que l’on a sa carte grise ! En effet, on sait que pour obtenir une carte grise, l’on doit avoir des papiers de dédouanement du véhicule.
Soit que les autorités n’ont pas confiance aux services qui délivrent les cartes grises, dans ce cas, elles doivent s’en prendre à ces services et les réformer, soit qu’elles n’ont pas confiance aux services des douanes, dans ce cas elles doivent s’en prendre aux services des douanes. « Il n’est pas normal que les usagers de la route paient les défaillances des services de l’Etat. Si les services de l’Etat produisent des pièces dont l’Etat lui même n’a pas confiance où va-t-on ? », s’interroge-t-il.
Il faut que nos autorités comprennent que les citoyens ont des droits, car si un usager de la route a un document produit par les services publics, il s’attend à ce que tous les services publics reconnaissent la validité de ce document ».