
La Fondation Konrad Adenauer pour le Sahel organise du 2 au 3 décembre 2020, à N’Djaména, la conférence pays sur la sécurité et le développement portant sur le thème « sécurité et développement : vulnérabilité des populations face aux actions des groupes armés non conventionnels ».
Selon le Président de la Fondation Théos, Théophile Yombombé Madjitoloum, nous vivons dans un monde emprunt d’insécurité multiforme et surtout diffuse dont les Etats et les organisations internationales y opposent des solutions elles aussi multiformes. Ce dernier de s’interroger si lesdites solutions sont en adéquation pour atténuer les effets de l’insécurité et concourent au développement ? Pour étayer son interrogation, Théophile Yombombé Madjitoloum indique qu’au plus près de nous, Boko Haram fait et continue à faire des victimes innocentes dans le bassin du Lac Tchad, et d’autres différents groupes extrémistes opèrent allègrement au Sahel, au Mozambique et en Somalie. Les insurgés liés à l’Etat islamique ont ouvert des fronts aussi, autour des frontières tchadiennes qui constituent des risques sécuritaires. Cet état de fait met en difficulté les efforts pour un développement durable. Dans la leçon inaugurale, Dr Gali Ngothé Gatta a tenu a son retour indiqué qu’il est important de rappeler que le Tchad connait une violence politique depuis le début des indépendances. « Nous vivons aujourd’hui une paix relative dans ce pays car chaque année, les violences surgissent entre les communautés. La question que chaque tchadien doit se poser est de savoir pourquoi la violence politique n’a jamais cessé ?», s’interroge-t-il.