La maladie du ver de Guinée est quasiment éradiquée, selon le Centre CarterLa maladie du ver de Guinée est quasiment éradiquée, selon le Centre Carter

User icon Par Ibrahim Adam

Le dimanche 30 janvier 2022 était la troisième Journée mondiale des maladies tropicales négligées. La maladie du ver de Guinée, par exemple est en passe d’être éradiquée de la planète, selon le Centre Carter, pionnier de la lutte contre ce fléau. 

Seuls 14 malades du ver dit de Guinée ont été recensés en 2021 au Tchad, au Soudan du Sud, au Mali et en Éthiopie, se félicite le Centre Carter, pionnier dans la lutte contre ce fléau. Moitié moins qu’en 2020. Dans les années 1980, ce parasite aquatique contaminait 3,5 millions de personnes.

La dracunculose, contractée en buvant de l’eau souillée par de minuscules crustacés eux-mêmes nourris de larves de ver de Guinée, provoque des douleurs dans les membres, d’où il faut extraire un ver long d’un mètre à l’âge adulte. Les humains et les animaux malades contaminent à leur tour les sources d’eau en se baignant. Il n’y a aucun vaccin ni traitement. Mais les communautés et les familles ont appris à signaler les infections, à filtrer l’eau potable. À éloigner des sources d’eau les humains et les animaux malades. À détruire ou enterrer les cadavres de poissons qui contaminaient les chiens et les chats.