La grève du SET paralyse les établissements d’enseignement publicLa grève du SET paralyse les établissements d’enseignement public

User icon Par Ibrahim Adam

Le préavis de grève lancé par le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), le lundi 2 novembre dernier, pour six jours sur toute l’étendue du territoire national a été suivi dans tous les établissements publics du pays. Dans certaines villes, certains établissements privés ont aussi dû fermer leur porte.

A N’Djaména, la capitale tchadienne, tous les établissements publics ont fermé leur porte à l’annonce du préavis de grève de six jours par le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET). Devant certains grands lycées comme Félix Eboué, Techniques Commercial et Industriel ou la Concorde, l’on remarque juste la présence des éléments du Groupement Mobile d’Intervention Rapide. Selon Blaise Ngartoïde, secrétaire national du SET, la grève a été suivie à 100% dans tout le Tchad. « C’est une réussite et le gouvernement doit écouter nos doléances et revenir sur nos revendications », indique-t-il.

A Koumra, chef-lieu de la province du Mandoul, la grève a aussi été suivie à 100% selon nos confrères de la radio FM Liberté. Et même certains établissements privés de la localité ont dû fermer leur porte créant une manifestation des élèves du public qui n’ont pas pu se rendre à l’écoute. Même constat dans beaucoup de villes du Tchad.

Rappelons que la grève dans le secteur public lancée par les centrales syndicales la semaine passée a aussi paralysé l’administration. Cette grève est pour revendiquer l’application effective de ses revendications notamment la réhabilitation du gel des effets financiers, des avancements et reclassements, le versement des frais de transport de 2016 et 2019.