
En ce qui concerne les règles coutumières et traditionnelles, selon la nouvelle Constitution, jusqu’à leur codification, elles ne s’appliquent que dans les communautés où elles sont reconnues. Toutefois, rappelle la Constitution, les coutumes contraires à l’ordre public ou celles qui prônent l’inégalité entre les citoyens sont interdites. Aussi, peut-on lire, les règles coutumières et traditionnelles régissant les régimes matrimoniaux et les successions ne peuvent s’appliquer qu’avec le consentement des parties concernées. Cependant, à défaut de consentement, la loi nationale est seule applicable. Il en est de même en cas de conflits entre deux ou plusieurs règles coutumières. « Les réparations coutumières et traditionnelles ne peuvent faire obstacle à l’action publique », conclut l’article 178.