Par Ahmat Moussa Adoum 
A l’instar de ceux du monde, les journalistes tchadiens ont célébré ce 03 mai, la 30e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
C’était au Radisson Blu hôtel, en présence du Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh ainsi que plusieurs autres personnalités.
Placée sous le thème « Responsabilité des journalistes en période de transition, cas du Tchad », cette journée a été célébrée sous le patronage du ministère de la Communication et parrainée par le président de transition Mahamat Idriss Deby ITNO.
Un moment tout indiqué pour les journalistes tchadiens du privé tout comme du public de formuler des recommandations au gouvernement. Ces hommes et femmes ont solidairement demander aux autorités de la Transition l’exécution sans délai des « recommandations des journalistes au Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), garantir la sécurité des journalistes et la viabilité des organes de presse leur permettant d’avoir accès aux sources d’informations, augmenter la subvention de l’aide à la presse et de la verser régulièrement, payer sans délai les arriérés de passifs de l’ex-ONRTV et les arriérés de deux ans de frais de location de la Maison des Médias, accélérer la construction de la Maison des Médias du Tchad, construire des logements sociaux pour les journalistes et de créer un statut particulier pour les journalistes >>.
Les journalistes ont également exprimé d’autres sollicitations aux financiers et à l’organe de régulation, la HAMA afin de faciliter leurs conditions de travail. << appuyer les journalistes et les organes de presse afin de suivre régulièrement le processus de l’ordre constitutionnel du Tchad et à la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) de valoriser la carte de presse dans son design et de communiquer son importance aux forces de défense et de sécurité et de revoir les conditions d’acquisition de la carte professionnelle ». Ce sont là, les quelques points exprimés à cette occasion.
Dans son intervention, Le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), Abbas Mahamoud a rappelé que le Tchad est classé 109e sur 180 pays en matière de liberté de la presse cette année. Une position qui est loin d’être confortable pour la démocratie tant prônée par le gouvernement.
De sa part, Aziz Mahamat Saleh, Ministre de la Communication a rassuré les journalistes que leurs doléances seront transmises à qui de droit. Il a par ailleurs appelé ses collègues ministres et les responsables des institutions publiques et privées de la place à ouvrir leurs portes aux journalistes afin que la liberté de la presse soit efficace pour permettre aux journalistes d’avoir facilement accès aux informations et d’exercer pleinement leur métier.
Rappelons que plusieurs autres activités, notamment des conférences-débats et des formations ont été organisées à l’ONAMA pour marquer la journée mondiale de la liberté de la presse 30e édition.