
Les embouteillages dans la ville de N’Djamena, l’on ne cessera assez d’en parler. Les handicapées à moto tricycle qui transportent des marchandises en provenance de Kousserie au Cameroun créent souvent des embouteillages sur le pont Chagoua.
Circuler avec facilité à N’Djamena n’est pas aisé. Se rendre d’un coin à un autre devient un véritable parcours de combattant. Au pont Chagoua, en pleine journée, du mois de février, sous cette canicule, les engins à deux et trois roues se disputent le passage pour se vaquer à leurs occupations.
Mais, sur cet axe, les personnes handicapées sur leurs tricycles motorisés créent des embouteillages. C’est le cas d’un tricycle transportant des produits en provenance de Kousserie qui a bloqué la circulation. D’un coup, presque tous les usagers bloqués sur ce pont.
« Souvent c’est eux qui nous bloquent la circulation. Au lieu de transporter les marchandises en petite quantité, ils ramassent beaucoup et arrivé sur le pont c’est une difficulté pour eux de vite s’en sortir » se lamente un usager sur sa moto.
« Même les transporteurs des oranges, avocats et oignons sont aussi à l’origine des embouteillages. Regardez celui qui a emmagasiné plus de 4 sacs d’oranges, comment il va vite s’en sortir ? En plus de ça, il a une moto usée » Martel Clément, un cladoman coincé dans les embouteillages..
Les usagers sur le pont Chagoua, interpellent les autorités compétentes pour qu’une solution soit trouvée en vue de rendre fluide la circulation sur cet axe aux heures d’attractivité.
Mallanna Abraham Kaitama