
Le manque d’entretien des différents tronçons de route de la capitale tchadienne, suscité frustration et désolation chez les usagers N’Djaménois. Les automobilistes tout comme les motocyclistes éprouvent énormément de difficultés dans leurs déplacements quotidiens.
Presque toutes les rues bitumées sont dans un état cahoteux. Du tronçon de Dembé en allant vers le rond point Gazelle à celui qui conduit de la Rue 40m à l’échangeur de Tacha Mossoro, le constat est amer. Des trous ou nids de poule ça et là en plein milieu du tronçon. Une situation déplorée par bon nombre des conducteurs d’engins. « Toutes ces routes manquent d’entretien. Il y’a des trous partout et il est difficile de conduire parce que ça endommage nos engins. Je n’ai parfois même pas envie de passer ici», en témoigne Ali Youssouf
Alladoumbaye Justin, quant à lui, indexe les autorités en charge de l’entretien des routes, qui selon lui, ne font pas ce qui se doit convenablement et sont restées indifférentes de la souffrance des citoyens qui circulent sur ces différents tronçons. «Vous voyez, ça fait plusieurs années que le tronçon Dembé- Abena est totalement impraticable. Les gens n’ont pas cessé de crier à la télé ou à la radio mais aucune réaction de la part des autorités. Pendant la saison des pluies, les gens souffrent et c’est injuste », se desole-t-il.
Tristes et à bout de souffle, beaucoup des tchadiens s’interrogent sur la gestion des fonds d’entretien routier prélevés à chaque 40 ou 50 km auprès des conducteurs lors des voyages. Les autorités sont interpellées pour trouver une solution à ce problème des routes bitumées difficiles à emprunter en plein milieu de la capitale.