Incivisme: ordures ménagères et déchets humains prennent la Place de la Nation en otageIncivisme: ordures ménagères et déchets humains prennent la Place de la Nation en otage

User icon Par Ibrahim Adam

La Place de la Nation de N’Djamena, située dans la commune du deuxième arrondissement, qui est considérée par beaucoup de Tchadiens comme un endroit de distraction et surtout pour l’organisation des grands événements est très sale. Cette situation s’explique par l’incivisme de certaines personnes qui ont transformé cet endroit en dépotoir. Il suffit d’y faire un tour pour se mettre à l’évidence. L’indignation se lit sur le visage des jeunes qui viennent pratiquer le sport là.
Incivisme et ignorance désignent le comportement de ceux-là qui considèrent cet espace aménagé pour le bonheur de tous comme lieu de défécation ou de dépôt d’immondices. C’est aussi le cas d’un espace vert situé aux encablures de la Présidence. Entre odeur nauséabonde à cause des ordures ménagères et déchets humains, plusieurs jeunes sont contraints de pratiquer leurs activités sportives dans ces conditions. Sur place nous avons rencontré un footballeur qui a choisi de s’exprimer dans l’anonymat. « Nous venons pratiquer nos activités sportives en plein milieu de ces ordures parce que nous n’avons pas le choix. Des individus viennent faire leurs sales besognes en plein jour et ce, malgré notre présence. Malheureusement, aucune réaction de la part des autorités de la commune. On attend à la veille des grands événements pour rendre l’endroit salubre. Juste 48 heures après, c’est de la merde. Nous ne devons pas oublier que ce lieu est aussi fréquenté par des étrangers. Nous demandons aux autorités de la commune de prendre des mesures sévères pour soigner cet endroit à la portée nationaliste afin de soigner l’image du Tchad ». A déclaré la vingtaine.
Le problème de l’insalubrité à la Place de la Nation de N’Djamena est d’ordre crucial. Malgré les dénonciations faites par des médias aucune solution n’a été trouvée. A ce rythme, pourrions-nous parler un jour du Tchad comme étant la vitrine d’Afrique comme les souhaitent nos plus hautes autorités ? Les responsabilités sont donc partagées. La seule manière de pallier, c’est une prise de conscience collective et surtout la mise en place d’un sous-poste pour pouvoir empêcher ces individus qui ternissent l’image du pays, en les arrêtant et sanctionnant.

Ahmat Adoum Moussa