

La Banque mondiale va décaisser 54,5 millions de dollars pour améliorer la gestion des ressources naturelles et les moyens de subsistance des populations vivant autour de la réserve OROA (Ouadi Rime et Ouadi Achim) au Tchad.
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 54,5 millions de dollars en faveur du Tchad dans le cadre d’un programme de gestion des ressources naturelles. Ce nouveau financement permettra d’améliorer les moyens de subsistance des populations dans les zones vulnérables au changement climatique dans la réserve de Ouadi Rime et Ouadi Achim (OROA) située dans le centre-nord de la zone sahélo-saharienne du Tchad. Au total, 70 000 personnes seront impactées par ce financement.
Ce financement s’inscrit dans le cadre du projet ALBIA qui vise à améliorer les moyens d’existence des communautés tout en conservant la biodiversité et en réduisant les impacts du changement climatique. Grâce à ce nouveau financement accordé via l’Association internationale de développement (IDA) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’institution de Bretton Woods espère réduire le taux de pauvreté dans la région ciblée.
« Ce projet se concentre sur les zones rurales reculées qui affichent des taux de pauvreté élevés et une grande vulnérabilité au changement climatique », a déclaré Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. Et d’ajouter : « ce faisant, il contribue directement aux objectifs de la Banque mondiale en matière de lutte contre l’extrême pauvreté et de promotion d’une prospérité partagée de manière durable ».