
Alors que la grogne sociale poursuit son bonhomme de chemin, les élèves des établissements publics s’impatientent. Ils ont exprimé leur colère en cette matinée du 25 janvier 2021 en perturbant les cours dans certains lycées privés de la capitale.
Plusieurs lycées de la capitale ont subi les actes de vandalisme de la part des élèves des lycées publics. A chagoua dans le 7eme arrondissement par exemple, les lycées comme le Bon Berger, le groupe EPICA, etc., ont vu leur local saccagé. « Le groupe EPICA est violement attaqué à 9h30 par des groupes des bandits à la solde de leurs maitres qui ont menacé les établissement privés », témoigne Amollah, président fondateur du groupe EPICA sur son compte facebook.
Les portails et fenêtres détruits, les tôles trouées à cause des cailloux des manifestants, les tables bancs endommagées, les élèves évanouis sous l’effet de la peur et des bousculades, c’est le bilan que l’on peut retenir de ce mouvement d’humeur des élèves. Un comportement qui laisse nombre de personne dans l’indignation et désolation. Certains ont saisi l’occasion pour pour demander au gouvernement de trouver des solutions rapides à cette grève qui perdure. « Ce n’est pas vraiment normal ce que ces élèves font. Ils n‘ont pas le droit de s’en prendre ainsi à leurs condisciples du privé et les enseignants vacataires. Le gouvernement est interpellé »,,alerte Youssouf Adoum, un enseignant vacataire. Le même constat s’est observé dans le 9eme arrondissement où pour mesure préventives, certains chef d’établissement ont jugé mieux de libérer les élèves afin d’éviter le pire.
Ngaradé Ndolébé Vidal