
Par un point de presse, ce mardi 5 janvier 2021, le collectif des avocats de Massing Laye Jérémie, ont voulu éclairer, l’opinion, relativement à la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux et qui associe leur client à un cas d’homicide survenu à Loumia, dans la province du Chari Baguirmi, dans la nuit du 25 au 26 décembre 2020.
Selon le collectif des avocats, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) a, par une communication polémique, signée en date du 03 janvier 2021, porté à la connaissance de l’opinion que, le corps sans vie et mutilé d’une fillette âgée de quatre (4) ans a été retrouvé dans un terrain vague et que Massing Laye Jérémie serait impliqué dans ce crime crapuleux. En effet, informe les avocats de Massing Laye, à la suite d’une plainte déposée auprès de la Compagnie de Gendarmerie de Mandalia pour enlèvement et meurtre, Tchoubou Samba a été interpelé et gardé-à-vue pour cette affaire. Lors de son interrogatoire, ajoute-t-il, ce dernier a reconnu les faits, mais a totalement nié l’implication du sieur Massing Laye Jérémie. Pour les avocats de ce dernier, Tchoubou Samba indique n’avoir jamais été approché par Massing Laye et soutient ne connaitre Massing Laye que de nom, du fait de sa renommée d’opérateur économique dans sa communauté.
Néanmoins, rappelle le collectif d’avocats, la CTDH a relayé ces allégations sans mener des investigations préalables ou se rapprocher des autorités en charge de l’affaire afin d’avoir des informations fiables. « Elle a, de ce fait, foulé aux pieds le sacro saint principe de la présomption d’innocence reconnu à tout citoyen, ce qui porte atteinte à l’image et à la vie privée de notre client. Il est assez curieux de constater que, la CTDDH, qui se réclame protectrice des droits et libertés fondamentaux, piliers d’un État de droit, ait frontalement porté atteinte aux droits d’un honnête citoyen », regrette Me Lokouldé Francis, un des avocats de Massing Laye. Et de poursuivre, qu’après confrontation, les autorités judiciaires n’ont retenu aucune charge contre leur client. Me Mouné Koudanbé de regretter que, la CTDDH, qui se veut une association sérieuse, devrait dans l’accomplissement de ses missions, somme toute salvatrices, veiller à ne pas violer les droits et libertés des citoyens. « Nous sommes malheureusement au regret de constater que par sa communication, la CTDDH a causé un énorme préjudice à notre client, qui se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pour rétablir son honneur », conclut-il.
Sabre Na-ideyam