
Dans le cadre de sa mission de lutte contre la fraude et de la contrebande, la direction générale des Douanes et des Droits Indirects a organisé ce samedi 7 novembre au siège de la Brigade Mobile Nationale à Toukra, une journée de sensibilisation et de présentation des produits prohibés saisis par la brigade mobile du Chari Logone et de Hadjer Lamis.

D’une valeur estimée à Un Milliard Quatre Vingt Douze Millions (1 092 000 000) de francs CFA, ce sont des produits composés de drogue, des billets de banque et de l’or trafiqué, des érectiles (viagra), tramadol et d’autres psychotropes que la brigade mobile du Chari Logone et Hadjer Lamis a saisi en très grande quantité lors de ses opérations de lutte contre la fraude et la contrebande. C’est un travail colossal abattu par la Brigade Mobile, qui a pour mission d’effectuer des contrôles à la circulation, aux points d’entrée et de sortie de façon à canaliser les marchandises vers les bureaux des douanes en vue de procéder à leur dédouanement, et s’assurer que les marchandises sortent du territoire national et qui y entrent et régulièrement dédouanées. Pour le Chef de Brigade Mobile Nationale des Douanes, Saleh Abakar Annour, grâce à qui, cette opération a permis de mettre la main sur la grande quantité de psychotropes, son unité est souvent mal comprise par la population qui l’accuse le plus souvent d’arnaquer celle-ci. « Si la population comprenait notre mission, nous accompagnait dans cette lutte, personne n’oserait nous accuser. Nous exhortons la population à nous appuyer dans cette lutte car tous ces produits saisis sont ceux qui sont nuisibles pour sa santé », appelle Saleh Abakar Annour. Il ajoute par ailleurs que son unité ne poursuit pas les personnes en pleine ville comme le pense souvent certaines personnes mais plutôt mène des opérations spécifiques aux endroits stratégiques afin de mettre la main sur des produits de contrebande et de fraude. « Le dédouanement entant que tel n’est pas aussi cher comme nombre de commerçants le pensent. Ils ne le savent pas parce que tout simplement, ils ne connaissent pas la réglementation de la Cémac. Nous appelons nos commerçants à faire des formalités qu’il faut afin que leurs produits ne soient pas saisis », informe-t-il. Il invite enfin la population à la vigilance pour qu’elle ne soit pas complice de certains trafiquants et narcotrafiquants et surtout, il demande aux chauffeurs des véhicules gros porteurs d’éviter de jouer à la complicité afin d’éviter de tomber dans le piège qui peut conduire en prison. Le Ces produits saisis seront remis à la justice.