
Le 19 décembre 2020, les membres du déménagement de la Sous-Céni provinciale du Logone Oriental ont tenu une assemblée générale extraordinaire à la demande de deux tiers de ses membres. Rencontre au cours de laquelle, ils ont demandé le départ sans condition du délégué national national de la Céni auprès de la province du Logone Oriental, Boukar Hassane et du président de la Sous-Céni de la même province, Marabeye Richard. Des documents signés du rapporteur de la séance, Djogngar Thierry et d’autres des présidents des partis de l’opposition, Bandoumel Innocent et de la majorité, Djasra Beodjim exigent leur départ sans condition et des poursuites à leur encontre pour un présumé détournement de plus de 20 millions de francs CFA.
Dans la province du Logone Oriental, le torchon brûle entre les membres du démembrement de la Sous-Céni provinciale. Les délégués des partis politiques de l’opposition et de la majorité présidentielle exigent le départ inconditionnel du délégué national de la Céni auprès de la province du Logone Oriental, Boukar Hassane et du Président de la Sous-Céni, Marabeye Richard, pour dysfonctionnement entretenu qui a occasionné le non enrôlement de 27 villages du Canton Komé Ndolébé dans le département de la Nya, tout le canton Timberi et quelques villages du canton Donia dans le département de la Nya-Pendé, tout le canton Nassian dans le département de la Pendé, le canton Oudoumian, le canton Gadjibian, le canton Mbouroum dans le département des Monts de Lam.
Aussi, Boukar Hassane et Marabye Richard sont accusés pour un présumé détournement de plus de 20 millions de francs CFA. Dans la foulée, les délégués des partis politiques de l’opposition et de la majorité présidentielle ont décidé unanimement de ne plus accepter Boukar Hassane comme délégué national de la Céni auprès de la province du Logone Oriental ; exigent le départ sans conditions de Marabeye Richard, Président de la Sous-Céni provinciale du Logone Oriental qui, selon eux, ne fait ni la volonté ni le vœu de ceux qui l’ont hissé à ce poste. En plus de cela, indiquent-ils, ils demandent que la lumière soit faite et que le « fonds extorqués soit remboursé conformément au tableau de bord établi par la Céni » et qu’ils répondent de leurs actes.
Contacté, le Chargé de communication de la CENI dit être en voyage hors de la capitale donc n’est pas être au courant.