Dans le Kanem géographique, SAHKAL vole au secours de la populationDans le Kanem géographique, SAHKAL vole au secours de la population

User icon Par Ibrahim Adam

Lors de sa tournée dans la province du Bahr-El-Gazhel, le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno n’a seulement pas tiré les bretelles des Gazhalais sur la question de leur implication dans le développement mais a aussi tenu à les encourager grâce aux efforts de certains, qui de part leurs associations ou ONG volent au secours de la population.

A l’instar des autres acteurs de la planète, les jeunes de la province du Kanem géographique (Bahr-El-Gazhel, Kanem) et Hadjer-Lamis, poussés par l’amour du pays et de leurs provinces d’origine se sont organisés au sein de plusieurs structures sociales afin de lutter pour le développement en milieu rural. C’est le cas de l’ONG nationale SAHKAL pour la solidarité et le développement qui développe une conscience générale pour la cohabitation pacifique, la protection de l’environnement, l’insertion sociale pour mener des actions de développement durable au Tchad. Selon son Coordonnateur national, Brahim Ousman, l’ONG mène plusieurs actions dans sa zone d’intervention qui est le Barh-El-ghazel, le Kanem, Hadjer-Lamis et le Lac. Par son intervention, elle a réalisé plusieurs forage et des châteaux d’eau équipés de panneaux solaires, construit des écoles qui a permis de scolariser plus de 300 élèves dans quatre villages, notamment à Amtoutouk, Abuye, Kallatchou et Chakaka. « Nous avons aussi fait la culture maraichère d’un hectare qui a permis de récolter plus de 40 sacs d’ail. Nous cultivons aussi du maïs et du manioc. Tout cela, au profit des personnes vulnérables », explique Brahim Ousman. Aujourd’hui, l’ONG compte s’installer à Moïssala, dans la province du Mandoul. Ceci, pour parvenir à un développement harmonieux et durable de chaque individu à travers tout le Tchad. « Notre objectif est aussi de renforcer la scolarisation et la cohésion sociale au Tchad. Car nous voulons contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers les actions de développement durable et de résilience », note-t-il.
Dans le sahel, les conditions rudes de l’environnement soumettent beaucoup de familles à une précarité ainsi qu’à un dénuement total. Pour beaucoup, les besoins basiques, élémentaires sous d’autres cieux sont un luxe. L’inexistence de l’eau potable, taux de scolarité général parmi les plus faibles et quasi nul pour les filles. Telles sont aussi les conditions de vie des populations des provinces du Bahr-El-Gazhel et Hadjer-Lamis. « Et c’est dans le but de juguler ce phénomène que nous, ressortissants desdites provinces avec d’autres fils du pays avons créé cette ONG nationale », rapporte Brahim Ousman, coordonnateur national de l’ONG Sahkal.