Les responsables des bureaux Charivari Tchad et France ainsi que le président du festival Africajarc ont été face à la presse ce jeudi 16 mars à l’Institut Français du Tchad. Apporter des précisions sur les événements artistiques dans le cadre de la 24e édition du festival Africajarc qui se tiendra en France, tel est l’objectif de cette conférence de presse.
Créé en 1999 dans l’objectif de promouvoir la culture Africaine en Europe, le festival Africajar est à sa 24e édition. Pour cette édition, le Tchad est mis à l’honneur. Plus de 70 hommes de culture participeront à ce grand rendez-vous de la culture du 20 au 25 juillet à Caja en France.
Youssouf Djaoro, président du Charivari Tchad a dès l’entame de son introduction relevé les difficultés rencontrées tout au long des préparatifs avant de souligner que pour amorcer les pas de cette grande messe, une audience a été accordée en leur faveur par le ministre de la culture et le premier ministre de transition. Ceci dans l’optique d’avoir un moyen pour représenter dignement le Tchad à l’international à travers ce festival.
Selon le président du festival d’Africajarc Laurent Concert, le choix porté sur le Tchad s’explique par le fait que le milieu culturel Tchadien est méconnu de l’Europe. C’est pourquoi le festival Africajarc donne une carte blanche au Tchad pour proposer ce qu’il a comme potentiel culturel et faire aussi des rencontres.
« la partie assez sympa de ce projet, c’est que c’est une rencontre qui s’est faite à Caja dans un village qui depuis 24 ans organise ce festival pour promouvoir toute la culture Africaine. La culture Tchadienne à Caja c’est de la littérature, c’est du conte, du théâtre, de l’art plastique, c’est aussi de la danse, des chansons, des histoires, des conférences, des échanges et de tout ce qui peux se faire au niveau culturel de nos deux continents » Justifie Laurent Concert.
Pour des questions administratives, un accord a été signé par les deux parties à savoir Charivari Tchad et Africajarc.
Il faut rappeler qu’une équipe technique a été mise sur place ici à N’Djaména pour une résidence de création des artistes Tchadiens sélectionnés pour ce festival depuis le 1er mars qui sera clôturée par un concert de restitution le vendredi 17 mars à l’IFT.
Mallanna Abraham Kaitama