Covid-19 : fermeture de l’aéroport: « j’expliquais à un ami l’impertinence de la fermeture de l’aéroport international Hassan Djamous de Ndjamena aux vols passagers », dixit Brahim G. Dadi, représentant de l’Asecna au TchadCovid-19 : fermeture de l’aéroport: « j’expliquais à un ami l’impertinence de la fermeture de l’aéroport international Hassan Djamous de Ndjamena aux vols passagers », dixit Brahim G. Dadi, représentant de l’Asecna au Tchad

User icon Par Ibrahim Adam

Le transport aérien est une activité économique qui se réalise en chaîne. Observons comment ça se passe en cette situation de Covid. Tous les passagers au départ de tout aéroport du monde entier ont un test négatif au Covid avant d’embarquer. Ça veut dire que dans chaque avion, la contamination est très moindre. Et ils débarquent dans les aéroports de leur destination sains en dehors de ceux qui peuvent chopper le virus entre le moment du test et leur entrée dans un avion.

C’est comme les bagages en soute. Ils sont scannés dans les aéroports de départ pour prévenir les risques. Plus besoin de les soumettre aux scanner dans les aéroports d’arrivée, les rayons X installés dans ces halls sont à but douanier.

Par conséquent, le risque de contamination par les airs est très limité. Pourquoi fermer l’aéroport au Tchad ? En plus, l’espace aérien étant un continuum, fermer son aéroport quand tous les autres au monde sont ouverts, on ne se fait du mal qu’à soi-même. C’est le Tchad et les Tchadiens seuls qui perdent. Ou bien soupçonne-t-on que des passagers débarqueraint avec de faux résultats ?

Aujourd’hui, des laboratoires sont installés dans les aéroports pour donner les résultats du test en 15 minutes. Ceux qui sont infectés sont pris en charge et les négatifs voyageront tranquillement.

Il y a lieu de réfléchir sur cette mesure en particulier de fermeture de l’espace aérien. Car, tous les autres pays ont décidé de vivre avec le virus en prenant des mesures pertinentes pour limiter la propagation.

Brahim G. Dadi