
Au Tchad, les autorités ont décidé de confiner les habitants de la capitale et ses environs. Depuis l’instauration du confinement, on signale ici et là de bavures des forces de l’ordre au nom de la lutte contre le coronavirus. Coups de fouets et autres pratiques humiliantes seraient constatés à travers la ville.
A N’Djaména comme dans d’autres villes du pays soumises au confinement et au couvre-feu, les forces de sécurité chargées de faire respecter les mesures gouvernementales ne vont pas de mains mortes et de dérapages sont relevés.
Du rond-point double voies au rond-point Gazelle en passant par le rond-point Hamama ou devant le Lycée Félix Eboué et d’autres check-points, chicotte en main, les hommes en kaki interpellent et souvent énergiquement ceux qui ont le malheur de ne pas porter correctement les masques (cache-nez) ou ceux ayant oublié de le prendre à leur sortie de la maison. Une chose qui, en temps normal devrait faire réagir les autorités en charge de sécurité et de l’administration du territoire. Si des sanctions sont prévues contre tous ceux qui ne portent pas le cache-nez, aucunement il n’est dit de brutaliser les citoyens.
Ces comportements doivent être dénoncés par la population elle-même et surtout, par les défenseurs des droits de l’Homme. Il faut recadrer les hommes en treillis. Car à ce niveau, c’est le travail de sensibilisation qui doit primer, ajouté à cela, les sanctions pécuniaires prévues par la loi.
S.N