
Entamée le 30 juin 2021, les lauréats des écoles professionnelles de l’éducation en instance d’intégration à la Fonction publique sont arrivés le 2 juillet au terme de la grève de la faim. Ils projettent de futures actions oour faire entendre leurs voies.
La stratégie de la grève de la faim tout comme la menace de quitter le pays et de brûler les diplômes n’ont pas porté de fruit pour les diplômés des écoles professionnelles de l’éducation, après trois jours, et trois nuits de grève de faim à la bourse du travail. Pas de gain de cause depuis leurs menaces afin d’être intégré à la Fonction publique. “Le bureau s’abstient d’empêcher la base de toute action qui adviendra car nous n’avons plus de mots pour vous convaincre et seul le gouvernement sera tenu pour responsable“, a indiqué leur porte-parole, Neuzilka Emmanuel. Ils donnent un autre ultimatum au gouvernement. “Pour qu’il y ait une rétroaction, une marge de tolérance, le collectif accorde un délai de 48 heures au gouvernement de faire signer et publier l’arrêté pour éviter la situation désastreuse et calamiteuse qui risque de s’abattre sur la nation. Une action de grande envergure sans précédent sera entreprise à l’issue de cette grève de faim jusqu’à satisfaction totale et définitive. Car c’est nous seulement qui devrons arracher ce qui nous revient de droit”, conclut Neuzilka Emmanuel.