
La recherche de l’emploi devient désormais le principal facteur qui pousse les hommes et les femmes à rejoindre les groupes extrémistes violents en Afrique subsaharienne, selon un rapport du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) publié mardi 7 février 2023.
Le rapport intitulé “sur le chemin de l’extrémisme en Afrique : les voies du recrutement du désengagement” s’appuie sur des entrevues réalisées auprès de 2.200 personnes dans huit pays (Burkina, Cameroun, Tchad, Niger, Nigeria, Soudan, Mali et Somalie). Plus de la moitié de ces personnes ont affirmé que le manque d’opportunité d’emploi est à l’origine de leur adhésion aux groupes extrémistes violents.
Mais il se trouve que l’élément déclencheur de leur basculement vers ces groupes, selon l’avis de 50% des interviewés, est les violations des droits humains souvent commises par les forces de sécurité de l’Etat.
Face à cette montée de l’extrémisme violent en Afrique subsaharienne, l’administrateur du PNUD, Achim Steiner a déclaré que ” le contrat social entre les États et leurs citoyens mérite d’être redynamiser pour s’attaquer aux causes profondes de l’extrémisme violents “.
Source :Bulletin Quotidien “ONU Info”