L’Ambassadeur du Tchad à Genève, Ahmad Makaila, lors de la 46ème session du Conseil des Droits de l’Homme, a fait une mise au point devant ledit Conseil des Droits de l’Homme sur l’affaire dite “affaire Yaya Dillo”.
Selon l’Ambassadeur du Tchad à Genève, Ahmad Makaila, cette affaire est à la base, un différend purement judiciaire où il est question d’un citoyen tchadien qui s’est cru autorisé de défier l’autorité de l’Etat en refusant ostensiblement de répondre à deux mandats d’amener. “Ce qui en droit s’appelle une rébellion“, affirme-t-il. Et Ahmad Makaila de poursuivre que pire, les forces de l’ordre dans l’exécution de ce commandement de la justice, ont fait face à une résistance armée occasionnant des morts, y compris dans leur rang. “C’était une insurrection préméditée qu’aucun Etat au monde ne saurait tolérer“, condamne l’Ambassadeur du Tchad à Genève devant le Conseil des Droits de l’Homme. Il rappelle par ailleurs que les autres faits outre que ce qui est relaté (opposant politique, candidat à l’élection présidentielle, proche du président de la République, etc.) ne sont que des “hallucinations et récupérations grossièrement politiciennes, à la limite immorale et en tout état de cause, force doit rester à la loi“.
Face à un tel refus d’autorité d’un citoyen, qui en plus est, ayant occasionné mort d’hommes, le gouvernement a immédiatement ouvert une enquête qui situera les responsabilités et se réserve le droit de tirer les conséquences du droit, conclut Ahmad Makaila, Ambassadeur du Tchad à Genève.
S.N